Infection nosocomiale
  
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Nom féminin. Infection contractée dans un hôpital ou dans un autre établissement de santé.

 

« Si vous vous présentez à l’hôpital en raison de maladies non infectieuses, comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un cancer, et que vous développez une infection (comme une pneumonie) après un séjour d’au moins deux jours à l’hôpital, les médecins pourront supposer qu’il s’agit d’une infection nosocomiale. »

 

« Les taux de résistance aux antibiotiques chez les bactéries responsables d’infections nosocomiales sont extrêmement élevés. Par conséquent, le risque de complication et de décès est plus élevé chez les patients atteints d’infections nosocomiales . »

 

 

Terme similaire

 

Infection contractée à l’hôpital

Nom féminin. Autre terme pour désigner une infection nosocomiale.

Learning point

Comment éviter les infections nosocomiales ?

 

Lorsque nous séjournons en milieu hospitalier, même pour un acte de routine, nous nous exposons à des infections nosocomiales résistantes aux antimicrobiens. Les antibiotiques étant fréquemment utilisés dans les hôpitaux, les types de bactéries et leur résistance aux antibiotiques y seront différents qu’en dehors de l’hôpital. 

 

États-Unis en 2011, quelque 650 000 personnes ont développé une infection nosocomiale après avoir été admises dans des hôpitaux, et 75 000 en sont mortes, selon les données les plus récentes des Centers for Disease Control and Prevention (Centres de prévention et de contrôle des maladies - CDC) aux États-Unis. Les infections nosocomiales sont davantage susceptibles de se développer dans les pays émergents où les ressources sont limitées.[1]

 

Afin d’éviter une infection nosocomiale, il faut connaître et respecter les recommandations suivantes destinées aux patients et au grand public : [2] [3]

 

#1. Ayez conscience du risque potentiel de contracter une infection nosocomiale.

De nombreuses personnes ne savent pas que le fait de séjourner en hôpital leur fait courir un risque de contracter une infection nosocomiale. Dans certains pays comme aux États-Unis, il est possible de consulter les statistiques d’infection de chaque hôpital sur des sites Internet gratuits afin d’avoir une meilleure idée du risque d’y séjourner. 

 

#2. Prenez une douche avant d'être admis ou avant une opération. 

Renseignez-vous auprès de votre médecin sur les précautions à prendre avant d’entrer à l’hôpital, comme par exemple se laver avec un savon spécial ou utiliser des lingettes désinfectantes.

 

#3. Entretenez une bonne hygiène des mains et insistez pour que les gens se lavent les mains.

C'est très difficile ! Demander à quelqu’un de se laver les mains peut être insultant, gênant ou impoli (particulièrement si c’est un patient qui s’adresse au personnel de santé). Toutefois, le meilleur moyen de réduire les risques d’infections nosocomiales est d’avoir une excellente hygiène des mains. De nombreux médecins et travailleurs de la santé seront très ouverts à ce sujet, et vous demanderont même de le leur rappeler.

 

Tout le monde, y compris vos proches et le personnel de santé, doit se laver les mains : (1) avant de vous toucher ; (2) avant tout acte médical ; (3) après avoir touché tout liquide corporel ; (4) après vous avoir touché ; et (5) après avoir touché quelque chose dans votre environnement.[4]

 

N’hésitez pas à dire : « Excusez-moi, mais je ne vous ai pas vu vous laver les mains. Pourriez-vous le faire à nouveau ? »

 

#4. Assurez-vous que tout est propre.

 

#5. Demandez si les intraveineuses et les cathéters sont encore nécessaires.

Demandez chaque jour s’il est possible d’enlever les cathéters centraux, les sondes urinaires et autres tubes. Plus ils restent en place longtemps, plus le risque d’infection est élevé.

 

#6. Renseignez-vous sur les antibiotiques.

Demandez si des antibiotiques vous ont été prescrits et si vous en avez besoin. La surutilisation et le mésusage des antibiotiques peuvent augmenter le risque d’infections nosocomiales.

 

#7. Faites attention à la diarrhée.

Si vous avez des selles molles, informez-en votre médecin. Cela peut-être le signe d’une infection nosocomiale.

 

#8. Cessez de fumer et de boire, ne serait-ce que temporairement.

De toute façon, vous ne serez pas autorisé à fumer ou à boire de l’alcool à l’hôpital, et le fait d’arrêter le plus longtemps possible avant l’hospitalisation peut réduire le risque d’infection.

 

Bien qu’aucun résultat médical ne puisse être garanti, suivre ces conseils peut permettre de réduire vos risques de contracter une infection nosocomiale lorsque vous recevez des soins à l’hôpital ou que vous séjournez dans un établissement de santé.

 

Quelques vidéos à propos des infections nosocomiales :

Les infections nosocomiales et comment les éviter | Curos
Infections nosocomiales
OMS : SAUVEZ DES VIES – Lavez-vous les mains - Sans action aujourd’hui, pas de remède demain

 

Références

1 OMS (2016). Guidelines on core components of infection prevention and control programmes at the ... national and acute health care facility level. ISBN 978-92-4-154992-9

2 Consumer Reports. (2016). 15 Tips for Preventing Infections in the Hospital. Consulté sur : https://www.consumerreports.org/hospital-acquired-infections/15-tips-for-preventing-infections-in-the-hospital/

3 Mitchell, E. (13 mai 201). 5 Things You Can Do To Avoid A Hospital-Acquired Infection. Consulté sur : http://blog.eoscu.com/blog/5-things-you-can-do-to-avoid-a-hospital-acquired-infection

4 OMS (3 mai 2013). About SAVE LIVES: Clean Your Hands. Consulté sur : http://www.who.int/gpsc/5may/background/5moments/en/

 

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